La question pourrait donc être : Comment croire en la parole proposée par la médiation ? Dans quelle mesure cette parole interfère-t-elle dans l'appréhension et la compréhension de l'œuvre ? Ne retombe-t-on pas dans ce clivage qui donne du grain à moudre aux tenants d'une critique radicale du spectacle (perte de l'essence) et aux défenseurs de l'image qui fait sens à tout prix (gain dans l'émancipation culturelle) ? Poser les questions essentielles qui concernent l'art et sa place dans l'édifice culturel, exige donc un triple point de vue. D'une part, conjuguer l'apport régulier des disciplines, non dans un melting-pot informe et qui nivellerait les ressorts esthétiques, mais bien au cœur de dialogues exigeants. D'autre part, présenter des pratiques qui légitiment une vision trans-historique et qui résistent aux discours du temps présent. Enfin, assumer une position de commissaire qui remette en perspective une pratique et un point de vue sur l'image. En quelque sorte, ce que les images exigent encore et toujours, semble se situer dans la légitimité à trouver une place au cœur des politiques de la vision.
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