Troisième type

Artiste italien rattaché au mouvement de l'arte povera, Piero Gilardi est connu principalement pour ses « tapis-nature », sculptures en mousse représentant des éléments naturels, comme un champ d'endive ou de cailloux, ne présentant aucun danger pour l'homme. 

L'idée d'une réconciliation entre nature, art et vie quotidienne est au cœur de son travail. Un grand nombre de ses pièces a fait l'objet d'édition par des maisons de design. C'est le cas de ces sièges Sassi en polyuréthane expansé, édition de Gufram en 1968, sur lesquels le public est invité à s'asseoir.

 

Tony Regazzoni & Florian Sumi (1)

Nés en 1982 et 1984, vivent et travaillent à Paris.

 

Monumental Sculpture - Arche, 2010

180 x 60 x 50 cm

Siporex, polystyrène, silicone, bois, son

 

Tony Regazzoni revendique les parts émotionnelles et autobiographiques de ses oeuvres, et ne souhaite pas contraindre le regardeur à emprunter des chemins mentaux complexes voire savants pour les comprendre. Les fêtes foraines, les bordels, les night-clubs... à la fois pour l'ambiance générale qui en émane et pour les expériences qui peuvent êtres vécues, restent ses terrains de prédilection.

Florian Sumi conçoit ses objets (musicaux, décoratifs, sculpturaux) avec l'évocation de ce qui les entourent, parce que tout élément appartient à un agencement. Si l'artiste puise dans une complexité de champs de représentation, c'est pour les mélanger, les distordre et déterminer ce qui vit en eux.

 

 

 

 

 

 

Les artistes se retrouvent dans cette oeuvre crée spécifiquement pour l'exposition et qui s'agence dans un petit spectacle cathartique. 

Florian Sumi est représenté par la galerie PM, Berlin

Tony Regazzoni est représenté par la galerie ACDC, Bordeaux, et la galerie The Window 41, Paris 

 

Didier Rittener (7)

Né en 1969.

Il vit et travaille à Lausanne.

 

Un désert, 2009

Transfert sur papier collé, dimensions variables

Courtesy Galerie Evergreene

 

L'utilisation de référence et la recherche d'un rapport à la culture générique, aux signes communs qui créent notre inconscient collectif, font partie intégrante du travail de Didier Rittener. Avec cette pièce, Didier Rittener s'inspire du land art, reprenant un paysage du Sahara où Richard Long est intervenu. Mais c'est aussi une image typique de nature à l'état sauvage, désertique. De par le sujet, comme de la technique de transfert employée, Didier Rittener sème le trouble sur les questions de copies, d'original et de reproduction.